/meteor_blaze_kit

Tutoring for "Programmation pour internet 2": meteor project

Primary LanguageJavaScript

Meteor Blaze Kit

Bienvenue dans ce README et dans ce projet dans le cadre du cours Programmation pour Internet II!
Vous trouverez ici les informations importantes concernant ce kit ainsi que la liste d'exercices et des exemples.

Infos de contact:

Tout d'abord, quelques informations concernant l'utilisation du kit:

  • Chaque concept est détaillé ci-dessous
  • Des liens directs vers les bons fichiers seront mis à disposition avec chaque exemple
  • Pour tester le différents codes, il suffit de télécharger le projet et de changer le chiffre de body#.js à la ligne suivante (selon le code que l'on souhaite exécuter): import '../imports/ui/body#.js'; dans ../client/main.js. (par défaut, "body1.js")
    • Liste des sujets

      Utilisation

      "C'est bien joli tout ça mais je fais quoi?" Eh bien il faut télécharger le projet et, après avoir installé Meteor, il suffit de lancer le serveur (s'assurer d'être dans le dossier du projet et taper "meteor" dans l'invite de commande)! Très simple!

      "Mais l'exemple qui est décrit n'est pas le même, comment faire?" Pour s'assurer de voir le bon résultat sur votre machine, une indication sur le fichier "body#.js" sera donnée au début de chaque explication. Ainsi, il vous suffit d'ouvrir le fichier ../client/main.js et de remplacer la valeur "#" de '../imports/ui/body#.js' par la valeur correspondante et le tour est joué!

      "J'ai d'autres questions qui ne sont pas détaillées ici!" Contactez-moi par mail: loris.rimaz@unil.ch ou demandez-moi en classe.


      La structure des dossiers

      Petit chapitre qui reste néanmoins très important pour le début du projet: la structure des dossier et les liens entre fichiers.

      Pour la première partie, c'est assez simple: lors de la création d'un nouveau projet, une structure de dossier est créée directement. Mais cette structure, bien que fonctionnelle, n'est pas la plus optimale. Je tiens à préciser que la suite est subjective et que votre structure peut être adaptée en fonction des projets. Sur ce, continuons:
      La structure par défaut est la suivante:

      • projet_meteor
        • .meteor
        • client
          • main.css
          • main.html
          • main.js
        • node_modules
        • server
        • d'autres fichiers

      La structure en soi fonctionne, mais Meteor propose une autre structure pour gérer les fichiers qui, à mon sens, est plus logique dans le développement d'une plus grosse application:

      • projet_meteor
        • .meteor
        • client
          • main.css
          • main.html
          • main.js
        • imports
          • api
            • fichiers de bases de données<(li>
          • ui
            • body.html
            • body.js
            • autres fichiers tels que les fichiers de chaque templates, etc.
        • node_modules
        • server
        • d'autres fichiers
        • node_modules
        • server
        • d'autres fichiers

      L'avantage de cette méthode est une navigation plus claire des fichiers: en effet, on peut aisément comprendre que les fichiers "imports" sont des fichiers en plus de la page HTML de base. Cela permet aussi de mieux différencier les fichiers à noms récurrents par exemple.

      Pour plus d'infos sur la structure de dossiers, voir la documentation officielle.

      Liens entre fichiers

      Répartir les fichiers au travers de plusieurs dossiers requiert un minimum de rigueur pour la liaison entre les fichiers. Pour faire simple: ../client/main.html est la page principale et sera celle chargée au lancement de l'application. ../client/main.js est automatiquement lié à main.html et permet, à l'aide d'une ligne du genre: "import '../imports/ui/body.js';", d'importer des fichiers qui se trouvent dans le dossier ../imports/ui. Après il s'agit d'importer avec des lignes de code similaires les fichiers dans les fichiers JS qui seront dans le dossier ../imports/ui. Par exemple, avec la structure de dossier mentionnée ci-dessus, lier tous les fichiers ressemble à ça:

      Dans ../client/main.js: "import '../imports/ui/body.js';"

      Et dans ../imports/ui/body.js: "import './body.html';" pour lier le fichier body.html à body.js

      Ce code aura comme résultat d'importer, par itération, le contenu de body.html dans main.html via body.js et main.js.

      Une fois la logique assimilée, des exemples comme celui-ci ou d'autres disponibles dans ce kit vous paraîtrons faciles

      Les templates

      Qu'est-ce qu'un template?

      body1.js

      Un template est une façon de créer des éléments en HTML, de les ajouter dans le corps de l'application et surtout de les modifier via le JavaScript. En d'autres termes: un template permet de créer des blocs de code réactifs!

      Pour créer un template, rien de plus simple: il suffit d'une balise template écrite comme suit: <template name="monTemplate"> mon code HTML </template> . Notez qu'il n'y a qu'un attribut "name", celui-ce permet de référencer le template. Par exemple, pour l'ajouter à ma page HTML, je vais écrire {{> monTemplate}} à l'endroit que je souhaite. Ceci aura pour effet d'afficher le contenu du template sur la page.

      Cet exemple montre un template nommé "bonjour1" qui affiche "Bonjour, je suis un template".

      Si on jette un oeil au body.html on peut voir que, déjà, c'est très compliqué (mais ne paniquez pas!), mais surtout que le texte "Bonjour, je ne suis pas un template" est du pur HTML, là où le texte "Bonjour, je suis un template" n'est référencé qu'avec {{> bonjour1}} (dans une condition , certes, mais nous développerons ces notions plus tard). Le second texte n'apparaît donc que parce qu'il est intégré au HTML!

      Assez simple, non?

      Templating avec JavaScript

      body2.js

      Comme mentionné ci-dessus, l'avantage des templates est la possibilité de modifier leur contenu via un script JavaScript. Toujours dans la même idée que le précédent, cet exemple montre que le template "bonjour" n'est plus défini uniquement en HTML: à la place du contenu de la balise p on trouve {{texte}}. Si on regarde le body2.js, on remarque, à partir de la ligne 19, une nouvelle formulation: Template.bonjour.helpers({ code }); . Le mot clé ici est "helpers": un helper est une fonction qui permet de créer/remplir du contenu dans un template. Ainsi, le helper ici présent prend "texte" comme argument et, grâce à une fonction qui retourne la variable "monTexte", prend la valeur de "Bonjour, je suis un template rempli en JavaScript!". Si on venait à modifier le conteneur de monTexte, la valeur de "texte" serait modifiée à son tour et la page changera son contenu aussitôt. Plutôt cool!

      De même pour cette formulation étrange dans le fichier zoneListe.html, à la ligne 14 :

      <ul> 
        {{#each elem}}
          {{>liste}}
        {{/each}}
      </ul>

      La logique

      Ces 5 lignes de codes introduisent la notion de logique dans le templating: {{#each}} sert de boucle. En effet, la formulation en langage courant de ce bout de code serait:"Pour chaque élément de "elem", ajouter un template {{> liste}}" (funfact: cette formulation est très proche de la formulation des boucles en Python!). Donc le programme va afficher trois {{> liste}} puisque seulement trois éléments sont définis dans le JavaScript (lignes 31-40). On peut ajouter un élément à la liste dans le JavaScript et la page se mettra à jour pour accueillir le nouvel élément. Mais cela requiert toujours de passer par le code! Nous verrons comment ajouter un élément sans passer par le code plus tard. Il m'est encore nécessaire d'introduire le {{#if}} que l'on a déjà pu apercevoir dans le body.html: les if fonctionnent comme des conditions normales en JavaScript. En effet, la notation {{#if condition0}} signifie: "si la condition0 est vrai, alors..." Et cela est vrai pour toutes les conditions dans le fichier. J'utilise ces conditions pour masquer certains templates que je n'utilise pas à ce moment-là. Les conditions peuvent être plus compliquées que les "if true" que j'utilise ici. Vous le découvrirez par vous-mêmes plus tard!

      Dans le JavaScript

      C'est bien joli, on ajoute des templates et on crée des conditions pour afficher certains templates sous certaines conditions... Mais ensuite? A quoi ça nous avance? Eh bien pour répondre à cette question, il faut parler de deux notions fondamentales pour le templating: les helpers (déjà expliqués plus haut) et les events.

      Un event est un événement, ok, vous l'avez probablement compris par vous-même, mais c'est plus que ça. Un event fonctionne grosso modo comme un addEventListener. Je m'explique : avec Meteor, pour déclarer un event, il faut utiliser la syntaxe suivante:

        Template.monTemplate.event({
          'click/submit/change/... .maClass (ou #monId)': function(event){
            //le code vient ici
          },
          //les autres events se déclarent ici
        })
      

      L'avantage de cette formulation est que l'on peut regrouper plusieurs events pour le même template dans un seul bout de code. Les fonctions des events prennent souvent comme argument "event" (function(event)). Pourquoi? Eh bien parce que ce "event" réfère à l'événement qui vient de se produire. De ce fait, on peut le référencer plus loin pour modifier son comportement ou pour récupérer des données. Mais cela sera plus clair plus tard, en attendant, il faut comprendre qu'un template peut être modifié par un helper et/ou par un event!

      Pour plus d'informations:

      Résumé

      Un template:

      • Permet de créer une "partie" de la page, un bloc de code en somme
      • Est créé avec une balise <template> qui prend un attribut "name"
      • Est référencé avec {{> monTemplate}} en HTML et avec Template.monTemplate en JavaScript
      • Peut être entouré ou contenir des opérateurs logiques en HTML comme {{#each}} et {{#if}}
      • Peut être référencé avec Template.body en JS, body étant considéré comme un parent des autres templates
      •  
      • Peut être modifié en JavaScript avec des Helpers ou des Events

      Bases de données: mongoDB

      MongoBD

      MongoDB est le système de gestion de base de données par défaut de Meteor. Si vous avez déjà des connaissances en SQL, cela ne devrait pas vous sembler trop compliqué: en effet, le fonctionnement de base est le même. On crée des collections (ou tables en SQL) qui contiennent des attributs. On peut lier les collections entre elles grâce à la mise en place d'id uniques à chaque instance d'une collection (dans SQL, se rappeller des schémas entités-associations, et donc les primary et foreign keys) et en référant cet id dans d'autres instances d'autres collections.

      Par exemple:

      Maison

      • id: 154840
      • couleur: rose
      • pièces: 7.5
      • etc

      Résident

      • id: 654987981
      • id_maison: 154840
      • revenu: 4500
      • age: 38
      • etc

      Les deux collections sont liées grâce à l'id de la maison qui est retrouvé dans les informations du résident. Pas trop compliqué, si? Bref, passons à Meteor:

      La mise en place d'une collection se fait à l'aide d'un fichier JavaScript que l'on crée dans le dossier imports/api: il devrait contenir le code suivant:

      import { Mongo } from 'meteor/mongo';

      export const Macollec = new Mongo.Collection('maCollec');

      "Macollec" devrait toujours prendre une majuscule et sera utilisé pour référencer la collection dans le JavaScript lors de méthodes telles que Macollec.insert({...}) ou Macollec.find({...}). "maCollec" sera utilisé surtout dans l'invite de commande et pour certaines références moins importantes. Ce fichier en est un exemple.

      Une fois les liens entre fichiers fait correctement, la base de données est liée à la page ou au template et le contenu de la page sera mis à jour automatiquement lorsque du contenu sera ajouté, modifié ou supprimé de la base de collection.

      Dans cet exemple:body3.js, on a une collection qui affiche des éléments dans une liste. Les lignes importantes sont:

        Template.zoneListe.helpers({
        elem() {
          return Elem.find({});
        },
      });
      

      Avant, le helper de "elem" affichait une liste écrite dans le code. Maintenant, "elem" est devenu une fonction qui "trouve" ("find({})"), dans une collection, des éléments à afficher dans une liste. Le processus peut paraître flou pour le moment, mais ce qu'il faut comprendre c'est que la méthode .find({}) va chercher, écrite ainsi, tous les éléments de la collection.

      Events et méthodes pour les bases de donées

      C'est sympa mais y a rien qui s'affiche! Bah oui, il faut bien remplir la base de données. Ce qu'il faut savoir, c'est que la BD avec mongoDB et meteor sera locale pour les phases de programmation et de test, de ce fait, lorsque vous avez téléchargé ce kit, la base de donées est vide. Il faut donc la remplir! On peut passer par le terminal ou l'invite de commande, ainsi le plus simple serait de coder une fonction qui ajoute un élément à la collection. Faisons cela. body4.js

        Template.ajout.events({
        'submit .new-elem': function(event){
          event.preventDefault();
          const target = event.target;
          const text = target.texteElem.value;
          Elem.insert({
            elementListe: text,
            createdAt: new Date(),
          });
          target.texteElem.value = "";
        }
      });
      

      Dans le template ajout.html, on a un formulaire qui contient un input et un bouton. Le formulaire à la classe "new-elem". Il pourrait aussi avoir un id, mais ici, ce n'est pas forcément nécessaire de faire la différence. Dans le JavaScript, on utilise l'événement "submit" qui reconnaît l'appui du bouton ou lorsque l'utilisateur appuie sur la touche "Entrée". Lorsque le submit a lieu, on applique une fonction qui prend comme argument "event". Pour rappel, le mot-clé "event" réfère à l'événement (le submit ici) qui vient de se produire. Ainsi, on lui dit d'empêcher le comportement par défaut de la page avec "event.preventdefault()" et on passe à la récupération des données: la ligne "const target = event.target" c'est pas obligatoire mais il faudra alors garder en tête qu'à la place de "target" à la ligne suivante, il faudra entrer "event.target". Ce que ce "event.target" signifie est assez simple: c'est la cible de l'événement. Ainsi, lorsqu'on récupère la valeur de l'input avec "target.texteElem.value" (un peu comme un document.getElementById) on fait savoir à Meteor que la cible est cet input. Si on a plusieurs inputs, alors il suffit de créer plusieurs constantes avec la même syntaxe que cette ligne: "const maConst = (event.)target.monId.value.". Bien! Maintenant, on appelle la fonction "Macollec.insert({//code goes here})" (ici "Elem.insert"). La syntaxe est assez spécifique mais pas trop compliquée; elle suit la logique suivante:

      • attribut1: valeur1,
      • attribut2: valeur2,
      • attribut3: valeur3,
      • ...

      Lors de l'appel de cette fonction, Meteor va créer une instance de "Elem" dans la base de donées avec certains attributs. Facile non? Et le truc génial, c'est que les valeurs des attributs peuvent permettre de modifier la page en temps réel, exemple...

      Ici, on peux voir deux choses: un attribut "selected" a été ajouté et est, par défaut, mis sur False, ainsi qu'une condition "{{#if selected}}" dans liste.html. On comprend donc vite que si "selected" est True, alors la condition sera elle aussi vraie. De ce fait, on peut faire apparaître un template grâce au changement de statut avec:

        Template.liste.events({
        'click .liste-li': function(event){
          event.preventDefault();
          Meteor.call("elem.editSelect", this._id, !this.selected);
        }
      });
      

      Le code reconnaît le clic sur un élément ".liste-li" et appelle la méthode "elem.editSelect" en transmettant l'id de l'élément sur lequel on a appuyé ainsi que le paramètre "!this.selected" ce qui revient à dire "l'inverse de l'attribut 'selected' de cet élément".

      Woh woh woh. On se calme... Une méthode? Bah oui, un méthode, parlons-en!

      Pour plus d'informations:

      Créer des méthodes

      J'introduis cette notion assez tôt pour plusieurs raisons: déjà car avoir de bonnes habitudes en termes de sécurité est toujours un plus, mais surtout car utiliser des méthodes est, à mon sens, plus simple et plus utile. Un des gros avantages de cette façon de travailler est de ne pas avoir besoin de retaper des lignes et des lignes de code pour interagir avec la base de données. En effet, il suffit d'appeler la méthode en lui passant les bons arguments et c'est fait!

      Pour voir les effets des méthodes, on peut enlever insecure, un plugin par défaut dans Meteor. Entrez "meteor remove insecure" dans le terminal et voilà, les premiers body#.js qui n'utilisent pas des méthodes ne peuvent plus être utilisés! Pour palier à ça, il va falloir créer et appeler des méthodes. Commençons

      Mais c'est quoi une méthode? Excellente question! Une méthode est une fonction. Voilà, rien de plus. Mais pourquoi l'appellation n'est pas juste "fonction"? Eh bien un méthode est toujours liée à un objet, ici une collection, et une collection (ou une table en SQL) n'est rien d'autre qu'un objet et une fonction liée à un objet est une méthode. Cela peut sembler flou pour le moment, mais ne vous en faites pas!

      Déclarer une méthode et l'appeler

      Déclarer un méthode est très simple: dans le fichier de la collection (..imports/api/liste_elem.js) il suffit de taper:

      Meteor.methods({
        'maMethode'(argument1, argument2, ...){
          check(argument1, type);
          check(argument2, type);
          .
          .
          .
          Macollec.insert/remove/update/...({
              //code goes here
          });
        },
        'maMethode2'(argument1, argument2, ...){
          check(argument1, type);
          check(argument2, type);
          .
          .
          .
          Macollec.insert/remove/update/...({
              //code goes here
          });
        }
      })
      

      Meteor.methods signale que l'on crée une liste de méthodes. Les check() sont des fonctions qui vont vérifier que les arguments correspondent à un certain type (String, Int, Float, Boolean, etc). Le but de cette vérification est de s'assurer que l'utilisateur ne puisse pas entrer n'importe quoi et renforce donc la sécurité de l'application. La suite est très simple: Macollec.insert() permet d'ajouter un élément à la base de données, Macollec.remove() permet de supprimer un élément de la BD, Macollec.update() permet de modifier un élément de la BD, etc. Ces trois fonctions sont les plus répandues, donc pour les autres fonctions existantes, consultez la documentation

      Ok c'est cool, on a nos méthodes; et maintenant? Commençons par parler de leur utilisation. (body5.js).

      Comptes utilisateurs

      body7.js

      Dans ce court chapitre, on va voir l'ajout de comptes pour avoir des utilisateurs! En effet, cette fonctionnalité peut s'avérer extrêmement importante! Pour se faire, il faudra installer au moins deux plugins (déjà installés dans ce kit): accounts-ui et accounts-password. Une fois les plugins installés, l'ajout du template {{> loginButtons}} crée automatiquement un menu pour enregistrer des comptes et se connecter! Magique non? Pour référencer l'utilisateur dans le JavaScript, il suffit d'utiliser Meteor.userId() (retourne l'_id de l'utilisateur) et Meteor.user() pour récupérer toutes les infos de l'utilisateur. En HTML, on peut créer des conditions avec {{currentUser}} ce qui permet de bloquer l'accès à certaines fonctionnalités pour les utilisateurs non connectés. {{currentUser.argument}} permet de récupérer la valeur de l'argument spécifié. N'oublions pas le fichier "../imports/startup/accounts-config.js qui, ici, est très basique, mais qui pourrait contenir beaucoup plus d'infos et/ou de méthodes/spécificités. Bref, à vous d'expérimenter avec ça!

      Publish and Subscribe

      body8.js et <liste_elem.js

      Nous y voilà, maintenant que nous sommes capables de créer une collection, d'y ajouter des instances, de créer et d'utiliser des méthodes et d'avoir des utilisateurs, nous voilà fin prêts pour la dernière étape: la sécurité. Plus précisément, le concept de publish et de subscribe.

      L'idée est la suivante: on va privatiser l'accès aux données. Ce que cela signifie, c'est que certaines données ne seront accessibles que par certaines personnes dans certaines conditions. Pour procéder à l'exemple avec body8.js, il faudra supprimer autopublish, il s'agit d'un autre plugin mis par défaut dans l'application pour le prototyping. Utilisez la commandes suivantes dans le terminal: "meteor remove autopublish". Si on reprend temporairement body7.js, on pourra voir que la liste de la BD ne s'affiche plus!

      Revenons à body8.js: on peut constater l'apparistion de la ligne suivante dans le body.onCreated

        Meteor.subscribe('elems'); 
      

      Okay cool, qu'est ce que ça veut dire? Eh bien c'est très simple: lorsque le body est créé, on va le subscribe (lui donner accès en gros) à "elems", la base de données. Dans liste_elem.js, c'est une autre histoire:

        //Condition pour le publish
        if (Meteor.isServer) {
          //Publication des éléments de la BD
            Meteor.publish('elems', function elemsPublication() {
              return Elem.find({
                  $or: [
                    { private: { $ne: true } },
                    { createur: this.userId },
                  ],
            });
          });
        }
      

      La condition vérifie que l'on soit du côté du serveur et pas de celui de l'utilisateur (en gros dans une collection), si elle est vraie, alors on va publier les éléments de la liste via la fonction elemsPublication() qui sera référée avec "elems". D'où le "Meteor.subscribe("elems")! Bien, ensuite, la requête dans Elem.find() peut sembler bizarre mais ce qu'il faut comprendre c'est que l'on va afficher les tâches privées si l'utilisateur connecté correspond au créateur de l'élément.

      Les bases de données sont très complexes et peuvent donner du fil à retordre à plus d'une personne, que ce soit par leur structure ou par les habitudes de sécurité à avoir. Pourtant, une fois la logique assimilée et un peu de pratique dans les pattes, je vous jure que c'est plus simple qu'il n'y paraît! Pour vous aider, autant dans les bases de donées que pour votre application en général, je vous listerai, dans la conclusion, les bonnes habitudes à prendre! Mais avant ça, parlons en détail des exemples disponibles dans le kit.

      Les exemples en detail

      Parlons exemples, parlons pratique, parlons purement code. Comme vous avez pu le voir, la structure des dossiers est la suivante:

      • projet_meteor
        • .meteor
        • client
          • main.css
          • main.html
          • main.js
        • imports
          • api
            • liste_elem.js
          • ui
            • template
              • ajout.html
              • bonjour.html
              • bonjour1.html
              • demande.html
              • liste.html
              • titre.html
              • zoneListe
            • body.html
            • body1.js
            • body2.js
            • body3.js
            • body4.js
            • body5.js
            • body6.js
            • body8.js
            • body8.js
          • startup
            • accounts-config.js
        • node_modules
        • server
        • d'autres fichiers
        • node_modules
        • server
        • d'autres fichiers

      Commençons par une critique majeur que j'aurais à me faire: les noms des fichiers mélangent anglais et français (reproche qui s'applique d'ailleurs à tout mon code), dans l'idéal j'aurais dû tout faire en anglais. Sinon ma structure suit la structure recommandée donc on est bon sur ce point-là.

      Ok, au-delà de ça, parlons du code. Comme vous l'avez très probablement remarqué lors de l'utilisation du kit, le fichier body.html est pour le moins bizarre. En effet, il n'y a presque que des conditions, pire, des conditions dans des conditions, des appels de templates et, ne nous arrêtons pas là, certains templates sont eux aussi remplis de conditions! Pourquoi donc? Bah pour que le kit fonctionne correctement en fonction du fichier body#.js sélectionné: d'où les helpers qui définissent les conditions dans chaque body#.js! Maintenant que c'est plus clair, parlons des codes les uns après les autres (surtout le JavaScript, je parlerai du HTML uniquement quand c'est nécessaire).

      Ce code est de loin le plus simple. Il n'introduit aucune notion particulière, en effet, à la base il n'y en aurait même pas eu besoin! Mais comme j'ai décidé de faire du titre un template que je définis dans le JavaScript, bah il y a un peu de contenu. En effet, le focus à ce stade est de voir la différence entre un texte simple avec un balise "p" en HTML et un texte simple défini dans un template, ici bonjour1.html. Pour parler vite fait des éléments qui seront redondants, voilà ce qu'on peut voir: un helper pour le body qui va définir les états des multiples conditions ainsi qu'un helper pour changer le texte du titre.

        Template.body.helpers({
          ex1: function(){
            return true
          },
          condition: function(){
            return false
          },
          condition0: function(){
            return true
          },
          condition1: function(){
            return false
          },
          condition2: function(){
            return false
          }
        });
      

      Template.titre.helpers({ text: function(){ //on définit et retourne monTexte comme valeur pour "text" monTexte = "Les Templates" return monTexte }, });

      C'est tout, passons à la suite!

      Ce deuxième code nous montre plusieurs choses. Déjà il introduit officiellement la notion de Helpers et ce de plusieurs façons: en premier lieu, il présente "officiellement" les helpers avec le template "bonjour" en lui attribuant une valeur de type String (lignes 11-21).

        Template.bonjour.helpers({
          texte: function(){
            monTexte = "Bonjour, je suis un template rempli en JavaScript!"
            return monTexte
          },
        });
      

      Ensuite, il présente le concept de liste; en effet, dans les lignes 53 à 62, on définit des valeurs sous la forme d'un tableau.

        Template.zoneListe.helpers({
          elem: [
            { elementListe: 'element 1' },
            { elementListe: 'element 2' },
            { elementListe: 'element 3' },
          ],
        });
      

      Ensuite, dans le HTML, on met {{#each elem}};

        {{#each elem}}
          {{>liste}}
        {{/each}}
      

      ce qui crée un boucle qui tournera autant de fois qu'il y a d'éléments dans le tableau dans le helper en JS. A chaque itération de la boucle, le programme ajoute un template "liste" qui est composé d'un "li" qui prend comme valeur {{elementListe}}, soit l'attribut défini pour chaque élément du tableau! Le résultat est l'affichage d'une liste définie via le JavaScript!

      Ce troisième code introduit la notion de collection, ou base de données si vous préfèrez: en gros, au lieu d'avoir une liste statique avec des attributs, on crée une collection qui va contenir les instances de chaque élément:

        import { Meteor } from 'meteor/meteor';
        import { Mongo } from 'meteor/mongo';
        import { check } from 'meteor/check';
      

      export const Elem = new Mongo.Collection('listeElem');

      Evidemment, si on lance le code tel quel, on va se rendre compte qu'il n'y a rien qui s'affiche, c'est normal: la base de données, pour le prototyping en tout cas, est locale, donc télécharger le projet n'importera pas de données dans la base. Donc ne paniquez pas! D'ailleurs, les éléments sont affichés avec l'instruction suivante:

        import { Elem } from '../api/liste_elem.js';
        .
        .
        .
        Template.zoneListe.helpers({
          elem() {
            return Elem.find({});
          },
        });
      

      Déjà on importe la base de données (BD) dans le projet avec la première ligne de code présentée, ensuite on utilise la méthode "find()" avec comme paramètre de recherche "{}" ce qui peut se traduire en "tout", donc on récupère tous les éléments de la BD et on les transmet à "elem()". Assez simple non? Si ça joue, passons à la suite!

      Qu'est-ce qu'il y a de neuf cette fois? Eh bien déjà il y a un nouveau template, ajout.html, et de nouvelles instructions pour ce nouveau template: un Events. Ok, c'est quoi events? Bon si vous avez parcouru ce kit vous le savez, mais définissons ça vite fait. En gros il s'agit d'un addEventListener sauf que qu'on l'applique à un template. Cela veut dire que si il y a plusieurs éléments dans le template, on peut définir un event séparé pour chacun d'eux. Cool, donc en résumé, avec un Events, on gère le comportement de certains éléments.

        Template.ajout.events({
          'submit .new-elem': function(event){
            event.preventDefault();
            const target = event.target;
            const text = target.texteElem.value;
            Elem.insert({
              elementListe: text,
              createdAt: new Date(),
            });
            target.texteElem.value = "";
          }
        });
      

      Beaucoup d'éléments à la fois, mais ne paniquons pas. En gros on précise le type d'event (ici, submit) sur quel élément (ici, .new-elem) puis on passe l'event en argument de la fonction, ce qui permet de référencer l'événement dans la fonction, et donc d'empêcher le comportement par défaut de la page. Ensuite on crée des constantes: celle qui est la plus compliquée est "target" qui vaut donc "event.target"; "event.target" réfère la cible de l'évènement, donc le définir dans une nouvelle variable "target" permet de simplifier la ligne qui suit: au lieu de "const text = event.target.texteElem.value", on écrit juste "const text = target.listeElem.value. Avec un peu de pratique, vous comprendrez (ou au moins ça rentrera). Ensuite on appelle la fonction "Elem.insert({})". ".insert({})" est une fonction qui permet d'insérer un nouvel élément dans une base de données. Du coup, on remplit avec les infos qu'on a/qu'on veut: ici, on a elementListe qui est rempli avec "text" et createdAt qui est rempli avec une date (new Date()).

      Donc pour ajouter un élément, on utilise la fonction "MaCollection.insert({})"! Facile!

      Voilà le gros morceau! Le boss qui marque la fin de l'early-game! La grande marche à franchir! Bref, c'est le body5. Qu'est-ce qui s'y passe et pourquoi est-il si important?

      Eh bien il s'agit de l'exemple qui montre une utilisation complète (et abusive d'ailleurs) d'une base de données. Évidemment, pour compliquer la chose, on aurait pu avoir deux, voire trois collections qui s'entremêlent et qui, grâce à de subtiles associations, sont liées et fonctionnelles. Mais là on se concentre sur une seule collection (et y a déjà plein de trucs à voir). Commençons!

        Template.liste.events({
          'click .liste-li': function(event){
            event.preventDefault();
            Meteor.call("elem.editSelect", this._id, !this.selected);
          }
        });
      

      Template.demande.events({ 'click #edit': function(event){ event.preventDefault(); let newname = prompt("Entrez un nouveau nom"); if(newname != null){ Meteor.call("elem.editName", this._id, newname); Meteor.call("elem.editSelect", this._id, !this.selected); }else{ Meteor.call("elem.editSelect", this._id, !this.selected); return; } }, 'click #delete': function(event){ event.preventDefault(); Meteor.call('elem.remove', this._id); } });

      Déjà on a l'apparition de méthodes qui sont définies dans la collection liste_elem.js. Un chose a bien changé aussi: on a désormais un statut "selected" qui est apparu. Qu'est-ce qu'il fait? Eh bien si on regarde le HTML on peut voir:

        {{#if selected}}
            {{> demande}}
            

      {{/if}}

      Donc, logiquement, si le statut "seleted" d'un élément de BD passe en true, alors on affiche le template "demande". Ce template demande est un gros morceau, pas tant en HTML mais surtout en terme de fonctionalités: lorsque l'utilisateur clique sur le bouton #edit, un prompte enregistre la nouvelle valeur du nom dans une variable "newname". Ensuite, si l'utilisateur a rentré un nouveau nom, il appelle la méthode "elem.editName", qui va prendre l'id de l'élément actuel et la variable "newname" comme arguments.

        'elem.editName'(elemID, newName){
          check(elemID, String);
          check(newName, String);
      
      <b>Elem.update(elemID, { $set: { elementListe: newName } } )</b>
      

      }, 'elem.editSelect'(elemID, setSelected){ check(elemID, String); check(setSelected, Boolean);

      Elem.update(elemID, { $set: { selected: setSelected } } )
      

      },

      La ligne en gras le souligne bien: avec l'id qui lui est passé, on fait une query pour le bon élément dans la BD et on change le nom ("elementListe") par le nouveau nom. La deuxième méthode, qui est appelée directement après editName dans le JavaScript, va prendre l'id de l'élément ainsi que l'inverse du statut "selected" de cet élément ("!this.selected"). Du coup il passe de True à False, et donc le template "ajout" disparaît.

      La dernière fonctionnalité est le clic sur le bouton #delete qui va, comme on peut le deviner, appeler une méthode pour supprimer l'élément de la BD et donc le faire disparaître de la liste.

        'elem.remove'(elemID){
          check(elemID, String);
          Elem.remove(elemID);
        },
      

      On passe l'id de l'élément sur lequel on clique et on le supprime avec Elem.remove. Très simple donc!

      Pourquoi ai-je parlé d'utilisation "abusive" de la BD dans l'introduction à ce bout de code? Eh bien car si le changement de style via un paramètre d'une collection (ici, selected) peu être très utile, il ne sert qu'à nous compliquer la tâche ici. En effet, le gros problème est que si on recharge la page après avoir ouvert un ou deux menus (templates "ajout" si le statut est True), ils seront toujours ouverts! Pas bien! J'ai même dû créer une méthode pour reset les statuts "selected" lors du chargement de la page:

      body5.js

        Template.body.onCreated(function(){
          Meteor.call('elem.setSelected');
        })
      

      liste_elem.js

        'elem.setSelected'(){
          Elem.update({}, { $set: { selected: false }}, { multi: true } )
        },
      

      Ca fonctionne, mais c'est tout sauf optimal. Pourquoi? Eh bien parce que ce n'est pas le but de l'application: l'ouverture de menu devrait être uniquement sur le client et non pas sur le serveur! Comment palier à ça? Le prochain code s'en charge!

      Ce code a les mêmes fonctionnalités que le code précédent, mais elles sont mieux gérées grâce aux variables réactives et aux session!

      Ce sont deux notions que j'ai volontairement laissées de côté dans la théorie pour une raison: après une longue discussion entre Isaac et moi, on a décidé qu'il fallait mettre l'accent sur les bases de données. Les sessions et les variables réactives ne sont pourtant pas moins importantes, mais elles sont beaucoup plus simples à comprendre. Un peu de théorie donc...

      Sessions et variables réactives

      Session: une session n'est pas une instance avec un utilisateur, comme certains ont tendance à le penser aux premiers abords. Il s'agit d'une variable globale qui n'est définie que durant une session d'utilisation: en d'autres termes, elle est unique à chaque client et elle est reset à chaque fois que l'utilisateur quitte l'application. Mais à quoi ça sert du coup? Bah déjà à ne pas saturer la base de données, mais aussi à rendre l'utilisation plus dynamique et réactive. Et, encore une fois, c'est beaucoup plus simple! Je veux dire, pour définir une session, on écrit:

        Session.set(maVar, "valeur");
      

      Et pour récupérer la valeur on utilise:

        Session.get(maVar);
      

      Tout bête! Et très puissant! Dans le code, j'utilise une session pour écrire le nom de l'élément sélectionné par l'utilisateur dans le prompt en tant que placeholder:

        Template.liste.events({
          'click .liste-li': function(event, template){
            event.preventDefault();
            Session.set("nomElem", this.elementListe);
        .
        .
        .
      

      Template.demande.events({ 'click #edit': function(event, template){ event.preventDefault(); const txt = Session.get("nomElem") let newname = window.prompt("Entrez un nouveau nom",txt); . . .

      Lorsque l'utilisateur clique sur un élément pour en ouvrir le menu, je crée une session qui contient le nom de l'élément (le nom étant défini avec "elementListe" dans la base de données) et lorsque l'utilisateur choisit d'éditer le nom de l'élément je mets la valeur de la session dans le prompt (la notation: "window.prompt("...", var) permet de mettre une valeur par défaut dans le prompt). Le seul défaut est le suivant: si l'utilisateur sélectionne un élément et en ouvre le menu, ouvre le menu d'un autre élément (sans fermer le premier) et modifie le premier, la valeur dans le prompt sera le nom du deuxième élément cliqué. Dans ce cas-là donc, il serait préférable d'écrire "window.prompt("...", this.elementListe), ou un truc du genre (j'ai honnêtement pas testé). Ainsi il n'y aura, en principe, pas de conflit. Mais dans mon cas, je pars sur le principe de bonne foi de l'utilisateur pour ne pas faire n'importe quoi. Le but du code étant surtout de montrer que les sessions sont globales.

      Variables réactives: la différence est minime quoique suffisamment importante pour être notée; une variable réactive est limitée à un template. Au delà de ça, elle permet, comme une session, de mieux gérer le templating de façon dynamique et réactive.

        Template.liste.onCreated(function(){
          this.selected = new ReactiveVar( false );
        });
      

      Template.liste.helpers({ selected: function(){ return Template.instance().selected.get(); } });

      Template.liste.events({ 'click .liste-li': function(event, template){ . . . if(template.selected.get() == false){ template.selected.set(true); }else{ template.selected.set(false); } } });

      Comme je l'ai dit avant: la variable n'est définie (et utilisée) que dans un template (ici, "liste"). Lors de la génération du template, on y crée une variable réactive qui a false comme valeur par défaut. Ensuite, dans les helpers, on dit qu'on regarde (et modifie) l'instance du template d'après la valeur de la variable (retourne True ou False). Enfin, dans les events, on ajoute l'argument "template" à la fonction de l'event; on en aura besoin pour "template.selected.get()": en effet, on dit "récupère la valeur du statut selected du template". D'ailleurs, notez les méthodes ".get()" et ".set()": le fonctionnement d'une variable réactive est donc très similaire! Et donc la finalité de ce bout de code est d'ouvrir un menu lorsque l'utilisateur clique sur un des éléments de la liste.

      Donc la même chose qu'avant, super. Oui, mais maintenant on ne sature plus la base de donnée avec des infos inutiles!

      Pour celui-là je vais faire vite car peu de choses changent et on en a déjà bien parlé dans le kit: ici on ajoute des débuts de comptes utilisateurs. Pour rappel: supprimez autopublish et insecure avec meteor remove autopublish et meteor remove insecure!!!

      En gros: on subscribe le code à la BD avec:

        Meteor.subscribe("elems");
      

      De ce fait, on peut de nouveau voir les éléments de la liste. Il ne faut pas oublier des les publier:

        if (Meteor.isServer) {
          Meteor.publish('elems', function elemsPublication() {
            return Elem.find({});
          });
        }
      

      Ce code dit, en gros, qu'on publie la base de données sous le nom "elems" (référé dans Meteor.subscribe()!). Ensuite, on ajoute un compte et, lorsque l'on publie un nouvel élément, on ajoute le nom de l'utilisateur derrière son élément:

        HTML
        <.li class="liste-li" onmouseover="this.style.color='#8258FA'" onmouseout="this.style.color='black'">
          <.strong>{{nomUtilisateur}}<./strong>
          {{elementListe}}
        <./li>
        
      JS Template.ajout.events({ 'submit .new-elem': function(event){ . . . Elem.insert({ elementListe: text, selected: false, createdAt: new Date(), createur: Meteor.userId(), nomUtilisateur: Meteor.user().username, });

      Cool cool, on affiche des noms, mais le vrai fun commence au prochain (et dernier) exemple...

      Ok, on peut afficher l'auteur d'un élément, cool, mais les autres utilisateurs peuvent modifier ET supprimer les éléments d'autres utilisateurs. Pas bien!

      On peut donner la possibilité de mettre un élément en privé!

        {{#if body8}}
          {{#if aCree}}
            <.button id="toggle-private">
              {{#if private}}
                Privé
              {{else}}
                Public
              {{/if}}
            <./button>
          {{/if}}
        {{/if}}
      

      Il faudra évidemment ajouter un paramètre "private" dans la base de données! Mais je crois que cela ne devrait causer de problème à personne maintenant que vous avez parcouru ce cours :p.

      On peut empêcher un utilisateur de supprimer les éléments d'un autre utilisateur avec:

        'elem.remove'(elemID){
          check(elemID, String);
          const elem = Elem.findOne(elemID);
          if (elem.private && elem.createur !== Meteor.userId()) {
            throw new Meteor.Error('not-authorized, you are not the author of this element');
          }
          Elem.remove(elemID);
        },
      

      La condition sert justement à empêcher que n'importe qui puisse supprimer un élément. De même pour la modification:

        'elem.editName'(elemID, newName){
          check(elemID, String);
          check(newName, String);
          const elem = Elem.findOne(elemID);
          if (elem.private && elem.createur !== Meteor.userId()) {
              throw new Meteor.Error('not-authorized');
          }
          Elem.update(elemID, { $set: { elementListe: newName } } )
        },
      

      Facile. Et si on empêchait le changement du statut "privé" en supprimant le bouton quand ce n'est pas le bon utilisateur?

        if (Meteor.isServer) {
          Meteor.publish('elems', function elemsPublication() {
            return Elem.find({
                $or: [
                  { private: { $ne: true } },
                  { createur: this.userId },
                ],
            });
          });
        }
      

      L'opérateur "$or" signifie "ou": en gros, il faut qu'au moins une des conditions dans les [] soit vraie. Donc on a "afficher si private et false ou si l'utilisateur en cours est le créateur de l'élément". Du coup, on trie les éléments et, en en affichant que certains, on augmente la sécurité de notre application.

      J'espère que c'est clair, sinon demandez-moi en classe!

      Conclusion

      Nous touchons (déjà!) à la fin de ce kit. Le but était de vous mettre à disposition un répertoire d'exemples avec des explications pour vous aider à démarrer mais qui puisse aussi servir de support pour les questions basiques. J'espère vraiment de que ça vous aura été utile, moi perso j'ai beaucoup aimé préparer ce kit! Si vous avez des questions ou des remarques, contactez-moi par mail ou faites-moi signe dans la salle de classe! Merci beaucoup de votre attention et codez!